Da Nang et environs, Hoi An & My Son

Les étoiles des jours fériés se sont alignées au Vietnam : le vendredi 30 avril était férié, ainsi que le lundi 3 mai, offrant ainsi un week-end de quatre jours.

Arrivé il y a deux mois, c’était enfin une première occasion (en or) de partir en voyage, certes domestique, mais il y a un début à tout !

Destination : la ville côtière de Da Nang, au centre du pays, à 600 kilomètres à vol d’oiseau de Ho Chi Minh Ville — l’équivalent d’une heure et demie d’avion.

Ce premier voyage avait uniquement pour but de découvrir les environs, je n’ai pas encore eu l’occasion de faire de visites culturelles. Ça sera pour la prochaine !

J’ai vraiment eu de la chance, pour un week-end de quatre jours consécutifs, il y a eu très peu, voire pas de monde dans les lieux que j’ai pu visiter.

En attendant la prochaine vidéo, qui sera associée à ce voyage, voici une petite sélection de photos prises durant ce périple.

Da Nang vous salue !

Ville de Da Nang & ses plages

La ville de Da Nang était connue sous le nom de Tourane pendant la période coloniale française (Indochine). Principal port du Vietnam, la ville côtière offre un mélange incroyable de ce passé colonial et de modernité, à l’image du développement rapide du pays.

Destination touristique réputée, la ville jouit de belles plages de sable blanc… Mais également d’un pont nommé Dragon Bridge, à l’effigie d’un dragon.

Ce dragon est censé cracher du feu chaque samedi et dimanche à 21 heures. Malchance (ou pas), mais durant les deux soirs du week-end, le dragon a fait grève.

Autre point incontournable, la cathédrale de Da Nang, construite par un prêtre français, le Père Louis Vallet, en 1923, est facilement reconnaissable par sa couleur… rose.

Malheureusement, depuis quelques mois, il n’est plus possible de la visiter à cause de la pandémie. Néanmoins, il est possible d’assister aux offices, ce que j’ai pu faire en assistant à une messe présidée par l’évêque de Da Nang pour la fête de Saint Joseph travailleur et le début du mois dédié à la Vierge Marie.

Péninsule de Son Tra

La péninsule de Son Tra est formée principalement par une montagne du même nom. Malheureusement, le mauvais pilote de deux roues que je suis ne me permettait pas de rejoindre le sommet. Néanmoins, au début de l’ascension, se trouve la pagode de Linh Ung, avec une statue immense de Bouddha surplombant la commune — offrant une vue imprenable sur la côte par la même occasion.

Montagnes de Marbre

Au sud de la ville, toujours le long de la côte, se trouve les Montagnes de Marbre, sanctuaire de nombreux temples bouddhistes. Bien qu’elle ne soit pas très haute, elle regorge de grottes avec de nombreux autels.

Col de Hai Van

Aussi connu sous le col des nuages, surplombe la ville au nord. Il fait généralement partie du parcours longeant les côtes vietnamiennes pour ceux qui sont en road trip. Empreinter cette route montagneuse permet une évasion instantanée !

Ville ancienne de Hoi An

Hoi An est bien entendu une ville développée, néanmoins elle est mondialement connue pour sa vieille ville, qui est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999. Elle se trouve à une vingtaine de kilomètre au sud de Da Nang, soit 45 minutes de route (tous les trajets sont extrêmement longs par voie routière dans le pays).

Cette ville est restée figée dans le temps, épargnée par les bombardements lors de la guerre. On y retrouve un mélange de style datant du 15ème au 19ème siècle. Les ruelles sont bordées par de vieilles maisons mélangeant les styles chinois, japonais et européen.

Au sein de cette ancienne ville portuaire, on y retrouve un pont de style japonais, symbole de la ville, qui est d’ailleurs au dos du billet de 20 000 dongs actuel (l’équivalent de 75 centimes d’euro).

L’ancienne ville n’est pas très grande et pas très longue à visiter. J’y suis allé en pleine journée, néanmoins il faudra que j’y retourne une seconde fois, sur les nuits du festival des lanternes… L’occasion de rêver et d’avoir les étoiles pleins les yeux !

Sanctuaire de My Son

Les ruines se trouvent à près de 50 kilomètres au sud-ouest de la ville de Da Nang, nécessitant près d’une heure et demie de moto pour y parvenir. Ce sanctuaire est un ensemble de temples de la dynastie du peuple Cham, dans lequel on retrouve principalement des temples hindouistes.

Les édifices (du moins, les restes) de ce site ont été bâtis progressivement par le peuple Cham qui a occupé les lieux du 4ème au 13ème siècle.

Ba Na Hills

Quelle surprise de découvrir que la station de montagne à l’ouest de Da Nang, Ba Na Hills, est en fait un parc à thème ! Cette station, initialement fondée au début du 20ème siècle par des colons français, a gardé de son esprit français.

En effet, le parc à thème regorge de tous les stéréotypes français possibles et imaginables, tant sur le plan architectural (on est quand même plus proche du film animé La Belle et la Bête de Disney que de Paris…), sur le plan floral (l’inspiration des jardins versaillais), mais également sur le plan musical par la musique d’ambiance (on est sur les grands classiques romantiques de la chanson française en boucle).

Je n’ai pas parlé d’un parc d’attraction, mais d’un parc à thème, il n’y a qu’une seule grosse attraction (pas à sensation), car il s’agit plutôt d’un spot Instagramable.

Évidemment, je n’ai pas affronté autant de route pour venir voir un semblant de France, mais plutôt ce qui rend ce lieu authentique : le téléphérique et le pont doré (connu sous le nom de Golden Bridge — sans le Gate de San Francisco).

Tout d’abord, le téléphérique, un voyage 20 minutes de l’entrée jusqu’à la station à près de 1 500 mètres d’altitude, avec une nature à couper le souffle ! Ouvert en 2013, il s’agit du plus long téléphérique continu au monde. Ça rend l’entrée de Disneyland plutôt fade à côté…

L’autre clou du spectacle, c’est le pont doré, Golden Bridge, suspendu au-dessus de la montagne, offrant une vue à couper le souffle. Ce pont forme une boucle, soutenu par deux mains en béton, le rendant vraiment original !

Un petit bémol durant cette escapade, un parc à thème vide de visiteurs, c’est quand même triste et presque glauque. Je suis convaincu qu’il y avait plus d’employés que de visiteurs sur place…